Archéologie du bâti

Étude archéologique préliminaire de la grosse tour du château de Monthoiron (Vienne) – Relevés et sondages

Date : 2012

Commanditaire : DRAC Poitou-Charentes

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : J. Noblet (avec la collaboration de F. Tournadre)

Résumé :

En complément de l’étude-diagnostic menée préalablement aux restaurations par l’architecte en chef des Monuments Historiques, cette étude archéologique préliminaire portait sur une grosse tour circulaire isolée, à l’architecture singulière datée des années 1520-1530, curieusement inspirée d’un dessin de Léonard de Vinci, mais dont le lien avec Monthoiron n’a jamais été établi. Les premières observations et relevés de bâti nous renseignent sur les états successifs du bâtiment et les modes de construction employés, tandis que les sondages ont permis de reconnaître une partie de la stratigraphie du site.

Monthoiron 2

Maison 1 rue du Quartier à Montigny-le-Gannelon (Eure-et-Loir) – Étude archéologique

Date : 2010

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Cet édifice roman du milieu du XIIe siècle s’élève en bordure de rue, auprès de l’une des portes de l’enceinte urbaine qui ceinturait autrefois le bourg de Montigny, ancienne châtellenie du Comté de Dunois. Totalement inédite, l’étude archéologique du bâti a révélé une construction jusque là méconnue dont la fonction originelle demeure encore hypothétique. La qualité du programme architecturale et de la sculpture évoque un lieu de pouvoir ou de représentation, salle publique ou maison-tour seigneuriale. Le relevé pierre à pierre des élévations et l’analyse des maçonneries médiévales ont permis un phasage complet du bâtiment.

Le bâtiment oriental du cloître et le portail d’entrée de l’abbaye de L’Eau à Ver-lès-Chartres (Eure-et-Loir) – Étude archéologique

Date : 2011

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Cette abbaye cistercienne de moniales fondée en 1225 au sud de la ville de Chartres possède encore d’importants vestiges du bâtiment oriental du cloître, qui abritait au Moyen Âge une salle capitulaire, une salle de travail et un dortoir. Les relevés de bâti et l’étude des élévations, totalement inédits, ont permis de mettre en lumière les dispositions originelles et l’évolution d’une construction monastique du milieu du XIIIe siècle en pays chartrain. Le double portail d’entrée du monastère, élevé à la même époque, a également fait l’objet d’une étude approfondie.

Le bâtiment dit « la Poudrière », 3 rampe du château à Vendôme (Loir-et-Cher) – Étude archéologique

Date : 2011

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Associé à la construction de la rampe du château au XVIIe siècle, ce modeste bâtiment flanquait l’une des trois grandes portes qui jalonnaient la montée de la ville vers le château. L’édifice faisait ainsi office de tour de surveillance et probablement de logement de garde. Il conserve notamment une charpente à chevrons-formant-fermes qui a pu être étudiée et relevée.

La charpente de la maison 1 rue des Mandats à Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) – Étude archéologique

Date : 2010

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Situé au cœur du bourg monastique de Beaulieu-lès-Loches et rattaché à un vaste hôtel urbain gothique, ce bâtiment conserve un rare exemple de charpente en appentis voûtée et autrefois lambrissée, qui couronnait une petite salle d’apparat décorée de peintures murales. L’étude a montré que cette charpente de la fin du XIVe siècle avait été remaniée à plusieurs reprises, comme le confirment les datations fournies par l’analyse dendrochronologique.

La charpente de la maison 29 rue Brûlée à Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) – Étude archéologique

Date : 2010

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Cette maison polyvalente construite sur l’une des artères principales du bourg monastique de Beaulieu-lès-Loches possédait une salle haute résidentielle dont la charpente à chevrons-formant-fermes est encore en place. Caractéristique des techniques de charpenterie en vigueur au XIVe siècle, la structure a bénéficié d’une analyse dendrochronologique menée conjointement aux relevés et à l’étude archéologique.

La charpente de la maison 1 rue Patry à Beaulieu-lès-Loches (Indre-et-Loire) – Étude archéologique

Date : 2010

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Privé

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Élevée aux portes du bourg monastique de Beaulieu près de Loches, cette ancienne demeure patricienne a conservé une remarquable charpente à chevrons-formant-fermes, autrefois lambrissée et recouvrant une salle haute d’apparat ornée de peintures murales. Le relevé des fermes, l’étude des assemblages et du marquage témoignent du grand intérêt de cette charpente, dont l’analyse dendrochronologique a été menée conjointement par le laboratoire Cedre de Besançon, révélant ainsi une structure inédite du milieu du XIVe siècle.

Les caves médiévales du château de Châteauneuf-sur-Loire (Loiret) – Étude archéologique

Date : 2010

Commanditaire : Commune de Châteauneuf-sur-Loire

Propriétaire : Commune de Châteauneuf-sur-Loire

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Ces deux ensembles de caves, ou salles basses excavées, prennent place sous la grande salle d’apparat et sous une aile détruite du château de Châteauneuf, résidence royale reconstruite à la fin du XIIIe siècle par le roi de France Philippe IV Le Bel qui y séjourna à plusieurs reprises, puis par Louis d’Orléans au début du XVe siècle. L’étude a montré qu’en dépit de leur caractère utilitaire, ces salles souterraines ont fait l’objet d’un grand soin dans leur mise en œuvre et qu’elles s’inscrivent dans un vaste corpus de caves à loges latérales destinées au stockage.

Les façades du château de Châteauneuf-sur-Loire (Loiret) – Étude archéologique

Date : 2010

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Commune de Châteauneuf-sur-Loire

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Témoin insigne et encore méconnu de l’architecture des années 1300, la résidence royale de Châteauneuf-sur-Loire, reconstruite par le roi Philippe IV Le Bel qui y séjourna à plusieurs reprises, conserve les vestiges d’une vaste salle d’apparat, formant autrefois un volume unique sous charpente. En dépit de remaniements successifs, la redécouverte de cette grande salle nécessita une expertise dendrochronologique des planchers et charpentes, ainsi que des relevés de bâti des deux élévations principales, dont la restitution des hautes baies à traverses témoignent de dispositions initiales audacieuses.

 

La façade de la maison 5 et 7 Place du Change à Epernon (Eure-et-Loir) – Étude archéologique

Date : 2012

Commanditaire : DRAC Centre

Propriétaire : Commune d’Epernon

Responsable d’opération : F. Tournadre

Résumé :

Cette grande maison urbaine polyvalente, témoin insigne du dynamisme économique et constructif de la petite cité médiévale d’Epernon, possède une façade rive sur rue dont la remarquable ossature en pan de bois a été mise en place vers 1527d. Outre les techniques de charpenterie utilisées et la qualité des sculptures monumentales déployées au rez-de-chaussée, son relevé et son étude mettent en lumière l’intérêt et le raffinement de ce monument en péril.